Ballons à hélium

 

Ballons à hélium

he_01Le principe du ballon à hélium est simple. L’hélium est un gaz qui a des propriétés physiques telles qu’il se trouve plus léger que l’air qui nous entoure (qui est composé d’un cocktail de gaz divers). Cette propriété lui permet (et même l’oblige) à s’élever dans l’atmosphère (nous parlons ici de l’hélium pur, et non des atomes se trouvant naturellement dans l’atmosphère). Ainsi, une quantité suffisante d’hélium enfermée dans une enveloppe permet de lever des charges relativement importantes. Un autre gaz pourrait être utilisé de la même manière, et même de façon plus efficace (car il est encore plus léger que l’hélium), c’est l’hydrogène. Malheureusement, l’hydrogène est gaz très dangeureux et délicat à manipuler car il a la propriété d’être extrêmement inflammable. C’est pour cette raison qu’il n’est utilisé pour les ballons sondes que dans des cas très spécifiques et extrêmement rare.

Un ballon à hélium est composé de deux organes principaux : l’enveloppe et la chaîne de vol.

 

Le ballon est une enveloppe en latex très extensible. Il est de taille variable selon la capacité nécessaire pour emmener la charge de la nacelle. Ceux que nous utilisons ont un diamètre d’environ 2 mètres au sol et peuvent atteindre plus de 10 m à 20 000 m d’altitude.
La chaîne de vol, elle, est composée d’un parachute, d’une mire-radar pour les avions, et de la nacelle contenant le matériel nécessaire aux expériences embarquées.

Le parachute est en plastique. Nous conseillons de placer un emerillon de chaque coté du parachute sur la chaîne de vol pour éviter qu’il ne s’enroule et se mette en torche. Ce parachute sert à freiner la chute de la nacelle. En effet, arrivé à une certaine altitude, l’hélium s’est tellement dilaté (pression faible en altitude), que le ballon éclate. La nacelle retombe alors en chute libre !

he_02La mire-radar est un montage en carton recouvert d’aluminium permettant de réfléchir les ondes radar des avions pour permettre la détection du ballon. Notons cependant qu’un airbus rencontrant ce type de ballon, n’en est aucunement gêné, il ne prendra pas la peine de se dérouter. Un ballon avalé par un réacteur de jet est déchiqueté et rejeté à l’arrière des turbines sans aucun dégat pour l’avion (normalement…).

La nacelle est composée de matériaux divers selon ce qu’elle transporte. En ce qui nous concerne, elles doivent être parfaitement isolées thermiquement (à 20 000 m, la température descend à – 60°C) et amortir les chocs dus à la descente pour protéger les appareils photo et autres matériels embarqués.